L’enfant cailloux ~ Sophie Loubière

Elsa Préau est une retraitée bien ordinaire. De ces vieilles dames trop seules et qui s’ennuient tellement – surtout le dimanche – qu’elles finissent par observer ce qui se passe chez leurs voisins. Elsa, justement, connaît tout des habitudes de la famille qui vient de s’installer à côté de chez elle. Et très vite, elle est persuadée que quelque chose ne va pas. Les deux enfants ont beau être en parfaite santé, un autre petit garçon apparaît de temps en temps – triste, maigre, visiblement maltraité. Un enfant qui semble l’appeler à l’aide. Un enfant qui lui en rappelle un autre… Armée de son courage et de ses certitudes, Elsa n’a plus qu’une obsession : aider ce petit garçon qui n’apparaît ni dans le registre de l’école, ni dans le livret de famille des voisins. Mais que peut-elle contre les services sociaux et la police qui lui affirment que cet enfant n’existe pas ? Et qui est vraiment Elsa Préau ? Une dame âgée qui n’a plus toute sa tête ? Une grand-mère souffrant de solitude comme le croit son fils ? Ou une femme lucide qui saura croire à ce qu’elle voit ?

352 pages, Mars 2014, Pocket, 6.95e.

Presque un an que ce roman était dans ma PAL, je ne sais pas pourquoi j’ai mis autant de temps à le lire car il m’attirais toujours autant ! Je ne peux malheureusement pas m’attarder sur l’histoire sans trop en révéler. Mais je peux néanmoins vous parler de l’écriture et de la structure. L’histoire m’a tenu en haleine jusqu’au bout, j’ai continué à lire car je voulais connaitre le fin mot de l’histoire pourtant je me suis souvent forcé, le rythme est très plat, on met un sacré temps avant de rentrer dans le vif du sujet et même une fois dedans, le rythme n’est pas plus intense. Le suspense est là mais n’est pas vraiment prononcé.

J’ai finalement été déçu par la fin car j’attendais de l’auteure qu’elle me surprenne ce qui n’a malheureusement pas été le cas, premièrement j’ai trouvé les dernières pages totalement prévisibles et surtout très longues, pour moi certains chapitres de la fin aurait du être coupé, je les ai d’ailleurs lu en diagonale.

Ce qui m’a aidé à continué c’est le personnage de Elsa, j’ai adoré cette grand-mère, vraiment touchante et plutôt rigolote dans sa façon d’être.

Bien que je reste mitigé quant à mon impression sur ce livre, je vous le recommande quand même car les amateurs de thriller « léger » et ceux qui n’ont pas l’habitude de lire du polar pourraient s’y retrouver. De plus le sujet de maltraitance reste malheureusement un sujet d’actualité.